Valeria |
Vaccin Cervarix :
« Il m’est pénible de voir ma propre fille souffrir pareille agonie ! »
Par Lupita Carrillo, Mexico, SaneVax.org, 19 avril 2015
Je m’appelle Lupita Carillo. J’habite dans l’état de Sonora au Mexique. Ma fille, Valeria, 11 ans était une fille normale, très athlétique jusqu’à ce qu’elle reçoive, le 29 mai 2014, la seconde dose du vaccin contre le papilloma virus humain, le Cervarix. Une semaine plus tard son état de santé s’est transformé. Elle a commencé à perdre ses forces dans sa jambe droite, puis dans sa jambe gauche. Essayer de marcher la faisait souffrir.
Nous avons décidé de consulter un médecin parce que je ne pouvais plus supporter de la voir dans pareilles douleurs et sans force. Jeudi, elle fut examinée par un médecin qui a pensé qu’il pourrait y avoir quelques problèmes avec son nerf sciatique ou quelque chose du genre. Il a suggéré de faire un examen par résonance magnétique et nous a orientées vers un spécialiste.
Le mercredi suivant, le spécialiste nous a envoyées chez un neurologue pédiatrique. C’est comme cela que Valérie a pu obtenir une prescription pour de la prednisolone.
Le lendemain à 14h.00, ma fille a été admise à l’hôpital. Le lendemain matin, elle était presque complètement paralysée. La seule chose qu’elle pouvait encore faire c’était bouger la tête. Elle resta paralysée pendant environ cinq jours. Il était évident qu’il fallait d’autres examens. On lui prescrivit plus de prednisolone, mais à des doses plus faibles.
En dépit du fait que jusqu’alors son diagnostic avait été une réaction du type Guillain-Barré potentiellement causé par le vaccin, les médecins ont refusé de faire une ponction lombaire. Ils ont rejeté les symptômes pourtant évidents et ont prétendu que ses problèmes étaient simplement dus à des troubles psychiatriques.
Je crois que ce « diagnostic » n’était en fait rien d’autre qu’une tentative pour éviter d’effectuer des tests qui auraient pu établir des liens entre l’état de santé de Valeria et l’administration du Cervarix. Je me suis sentie abandonnée par le système médical qui était censé s’occuper de ma fille pour la maintenir en bonne santé.
Au cours de ma recherche désespérée d’un remède à l’état de santé de Valeria, je l’ai emmenée chez un médecin privé qui a prescrit des injections périodiques d’immunoglobuline humaine, un traitement très coûteux que les services de santé ont refusé d’administrer.
Ma fille a été en thérapie physique pendant environ 6 mois et n’a toujours pas reçu de diagnostic précis. Elle éprouve des problèmes de régulation de température. Elle a toujours des palpitations cardiaques, de la faiblesse et des tremblements dans les bras et les jambes. Elle souffre sans arrêt. En raison de sa tachycardie, les médecins ont jugé qu’un moniteur Holter lui était nécessaire. On effectua aussi une nouvelle analyse de sang pour rechercher les métaux lourds, ainsi qu’une électromyographie. Les deux examens ont montré que les résultats étaient normaux.
Je ne parviens pas à décrire ce que peut représenter le fait de voir sa propre fille vivre sans arrêt pareille agonie. Pendant longtemps, j’ai pensé que les services médicaux de Mexico nous avaient abandonnés. Il avait fallu presqu’un an pour qu’ils s’engagent vraiment à essayer de trouver des réponses aux problèmes de santé de ma fille. Dans l’intervalle, Valérie a développé de nouveaux symptômes. Elle souffre maintenant d’une limitation de son champ visuel et de dysautonomie. Elle est actuellement sous traitement pour ces problèmes. Elle souffre encore de sa hanche gauche et de la paralysie flasque de la jambe. Pour ces problèmes, les médecins ont prescrit du Tylenol. Elle a maintenant besoin d’une canne pour pouvoir marcher seule. Elle est fortement affectée par le froid et certains jours, elle n’arrive pas à tirer son plan elle-même. Son état me fait peur et je suis remplie de doutes.
Tout ce que je veux, c’est trouver des réponses et des traitements appropriés pour les problèmes de santé de ces filles. Il faut absolument que leurs conditions de santé soient reconnues et traitées adéquatement. Expliquer leur état en prétendant qu’elles souffrent de troubles psychiatriques, c’est vouloir cacher leurs problèmes sous le tapis, comme dit le proverbe, et la chose est inacceptable.
Ma fille et moi-même voulons retrouver la vie que nous avons connue avant ce Cervarix. Ce n’est sûrement pas trop demander.
On peut lire l’article dans son entièreté sur SaneVax.org
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