Adriana |
Le Gardasil a-t-il tué la jeune Adriana, 17 ans ?
par Guillaume Atchouel
Le Gardasil, un vaccin contre le cancer de l'utérus, est-il responsable de la mort d'Adriana Kolbecher, cette adolescente des Hautes-Pyrénées décédée le 20 octobre 2010 ? Ses parents le pensent, même si, pour l'heure, aucune preuve n'existe.
Les plaintes se multiplient à l'encontre du Gardasil, ce vaccin contre le cancer du col de l'utérus que de très nombreuses jeunes filles reçoivent chaque année en France. De plus en plus de médecins doutent aussi chaque jour un peu plus de son efficacité et certains osent même évoquer sa possible dangerosité.
Adriana Kolbecher, cette Haut-Pyrénéenne de 17 ans, est-elle morte à cause de ce vaccin le 20 août 2010 à l'hôpital Rangueil de Toulouse ? Les médecins du service de neurologie ont diagnostiqué une «encéphalite auto-immune» sans parvenir à expliquer pourquoi le cerveau de l'adolescente s'était enflammé aussi violemment.
Les parents d'Adriana sont persuadés que c'est bien le Gardasil qui «a tué» leur fille.
Dans son dossier médical, un médecin a d'ailleurs écrit : «Imputabilité possible au Gardasil». Un neurologue de Rangueil leur a malgré tout conseillé la prudence : «La responsabilité du vaccin est une hypothèse mais nous n'avons pas d'élément permettant d'en dire plus», leur a-t-il expliqué.
Les époux Kolbecher ont tout de même décidé de porter plainte (lire encadré).
C'est un an après le décès de leur fille, par un article paru dans la presse et relatant le «calvaire» vécu par une autre jeune fille, qu'ils ont commencé à suspecter le Gardasil.
Une aggravation subite
«Par la suite en consultant internet, de nombreux témoignages accablants nous en ont apporté la confirmation, clament ces parents. Ce fut un choc pour nous car certains effets décrits étaient similaires à ceux qu'avait ressentis Adriana depuis sa vaccination, le 24 octobre 2008».
Comme la plupart de ces adolescentes, quelque temps après le vaccin, Adriana a commencé à se plaindre «de maux de tête, de ventre… rien de vraiment alarmant pour une adolescente, mais ils sont devenus progressivement beaucoup plus marquants après la deuxième injection (le 19 décembre 2008), poursuivent les parents : anxiété, bouffées de chaleur, fourmillements dans les jambes, douleurs musculaires, difficulté à marcher…, jusqu'à une importante syncope le 18 avril 2009. Après la troisième injection (le 24 avril 2009), les effets indésirables se sont poursuivis par intermittence et d'autres sont apparus : grande fatigue, évanouissements, sautes d'humeur, perte d'appétit… Bien que très sportive, elle n'avait plus d'énergie, plus la force de monter les escaliers pour rejoindre sa chambre». Un généraliste, quelque peu désemparé, leur a même conseillé de consulter… un psy.
L'état de santé d'Adriana s'est ensuite brusquement aggravé fin juillet 2010 : amaigrissement, perte de repères, trous de mémoire, troubles du comportement… «Hospitalisée début août 2010 dans trois hôpitaux successifs, Adriana a été placée en coma artificiel et n'a pu être réveillée, en proie à des convulsions irréversibles», rapportent ses parents.
En France, une cinquantaine de personnes se disant victimes du Gardasil et leurs familles ont déjà porté l'affaire devant les tribunaux.
Plainte pour «homicide involontaire»
Les parents d'Adriana Kolbecher ont décidé de saisir les tribunaux. Ils doivent, cette semaine, déposer plainte pour «homicide involontaire». Cette plainte sera la première sous cette incrimination, la plupart l'étant pour «atteinte involontaire à l'intégrité physique et tromperie aggravée». Il est vrai que toutes les plaignantes ne sont, heureusement, pas décédées.
André Dahlab, le directeur médical du groupe Sanofi Pasteur MSD qui produit le Gardasil rappelle que «le rapport bénéfices-risques du vaccin n'a jamais été remis en cause et que nous vivons une époque difficile pour les vaccins».
Source:
http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/08/1858904-pour-nous-notre-fille-est-morte-a-cause-du-gardasil.html
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